Faites vous vraiment vos propres choix ?

On m’a souvent reproché de n’en faire qu’à ma tête ! Mais est-ce vraiment réel ? Et si juste j’avais fait mes propres choix et pas ceux que l’on attendait que je fasse ?

Comment savez vous que vous faites vos propres choix et pas ceux de quelqu’un d’autre ?

 

Une chose est certaine si vous ne faites pas vos propres choix

vous passerez à côté de votre vie !

 

 

A notre époque nous sommes beaucoup plus libre de faire et de décider seule. Nous ne sommes plus tributaires d’un mari, d’un frère, d’un père qui nous dicte ce que l’on à faire. (Même s’il y a des exceptions)

Dans les années 70 la femme n’avait pas encore tout à fait la possibilité de décider seule. De grands noms ont oeuvré pour que cela puisse devenir possible que de faire vos propres choix.

Je pense notamment à Simone Veil, Françoise Sagan avec par exemple Bonjour Tristesse, il y en a bien d’autres, mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui. Et pourtant …

 

Dans notre vie quotidienne nous sommes en permanence sollicité par des publicités nous disant quoi acheter pour que nous soyons mieux, quoi employer pour que notre maison soit débarrassée des microbes et ainsi de suite ! Nous sommes dans une consommation excessive et un dictat de ce que l’on doit faire, basé sur des schémas qui peut-être ne nous correspondent pas.

Les croyances que l’on nous transmets devons nous toujours les suivre à la lettre ?

Moi je n’aime pas la viande rouge et je ne l’ai jamais aimée… mais je devais en manger car c’était bon pour ma santé !!! oui possible mais ce n’est pas mon choix. Pendant des années j’ai mangé des steaks frites ! Sauf que ma viande ressemblait plus à un vieux pneu calciné qu’à un vrai morceau de viande.

Idem dans le travail. J’aurais dû passer les concours de la fonction publique car c’était l’avenir…

Quand on voit la politique de certaines administrations où il y a eu des suicides… car ils ont eu des politiques de rendement plus dures que dans le privé…

Je me dis que j’ai bien fait finalement de ne pas prendre ce chemin là !

Mais comme je ne l’ai pas fait, on me l’a reproché. Si je l’avais fait cela n’aurait pas été mon choix mais celui d’une autre personne qui aurait pensé à ma place. Et ce même si la suggestion partait d’un bon sentiment. On le dit souvent :

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs !

Pourquoi aussi doit-on être absolument en couple ? Parce que les gens disent que nous ne sommes pas fait pour vivre seule ?

Alors pourquoi il y a autant de divorce ?

Moi j’ai toujours suivi ce dicton je préfère être seule que mal accompagnée et être toujours à râler après mon mec qui ne fait pas les choses comme” je voudrais”. ou inversement !!!

J’ai pas mal de copines comme cela ! Si elles ne supportent plus leur compagnon de mari pourquoi ne pas partir ? Elles ont un choix à faire ! Mais sauront-elles le faire ? Je ne crois pas car même si elles râlent elles ont les pieds au chaud. Même si ce n’est pas leur choix premier.

On se pense libre, mais ce n’est qu’un leurre en fait.

Car on pense souvent comme d’autres, qui ont décidé ce qu’il fallait penser…

En effet nous n’en sommes pas conscientes mais la plupart des choix de nos vies ont été fait par d’autres personnes.

 

Nous acceptons ces choix sans se poser la question de savoir si c’est forcément la meilleure chose pour nous parce que nous faisons confiance, par ce que l’on aime.

On ne se pose pas la question de savoir si on nous “manipule” ou pas.

J’en reviens à la publicité cette grande manipulatrice qui nous fait croire que le produit que l’on nous présente est Le Produit qu’il nous faut ! Que sans lui notre vie ne faut rien !

Alors quand vous allez faire vos courses est-ce vraiment vos choix ? Pour nous les femmes on nous dit qu’il ne faut pas avoir de rondeurs car c’est disgracieux !

Donc on se retrouve dans un schéma avec, des choix qu’il soient esthétiques ou alimentaires, de travail, même amoureux dans des “normes” c’est à dire décidés par des gens “bien pensant” ou qui veulent se faire de l’argent sur notre dos tout simplement.

Le souci c’est que l’on se retrouve un peu la copie conforme de la voisine. Mais ce qui convient aux unes ne conviendra pas forcément aux autres.

 

Nous avons notre unicité.

 

Même si l’on veut nous faire croire que lisser les choses est plus simple pour que l’on s’entendent mieux. Car nous suivons cet adage : qui se ressemble s’assemble.

Mais que fait-on des contraires qui s’attirent ?

 

C’est peut-être mon côté “je n’en fais qu’à ma tête” mais je préfère aller voir une possibilité qui n’est forcément comme moi pour avoir une interaction.

Après l’interaction me plaît ou pas, mais au moins j’aurai vu autre chose. Une autre façon de penser, de voir, ce que je peux en tirer. Plutôt que de suivre la route que l’on m’a indiquée et qui sera probablement monotone et pas forcément pour moi. On passe à côté de sa vie en faisant cela.

 

Peut-être relire Saint-Exupéry pour remettre une couche sur les différences ?

“Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente”, Saint-Exupéry, “Lettre à un otage”.

On refuse d’admettre le fait-même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit.

Claude Lévi-strauss

Quand on y réfléchi, la normalité n’est pas réelle, en fait.

Pourquoi ? Simplement parce que notre fréquence vibratoire est différente d’une personne à l’autre. Même si dans les grandes lignes on se retrouve et l’on forme une communauté.

Quand on parle ou que l’on écoute quelqu’un il va y avoir des sons, des mots qui nous feront vibrer.

Comme nous devons nous comprendre, les mots vont devenir le véhicule par lequel nous allons nous reconnaître dans une communauté plus qu’une autre.

 

Tout est très complexe en fait. Nous avons notre liberté de penser. Mais nous avons aussi ce que l’on nous a enseigné, inculqué, nos croyances. Tout cela se mélange, s’imbrique …

Alors comment savoir quelle sera notre propension à faire naître la différence qui va nous animer ?

Pour moi les mots : liberté, famille, entraide, partage, soutien sont très importants, mais pour d’autres ces mêmes mots ne représenteront pas la même chose, voir carrément rien.

Ce qui est important à retenir, c’est de définir nos valeurs pour pouvoir avancer dans notre vie. Car même si l’on respecte les personnes qui nous ont élevé, nourri, logé, aidé de quelque manière que ce soit, nous ne feront et ne devons, pas notre vie en fonction d’eux.

Et ce qu’ils l’acceptent ou pas. c’est à eux de prendre la décision. Nous ne devons être coupable de rien si nos choix sont différents des leurs. S’ils ne sont pas capables de le comprendre, et s’ils n’ont pas suffisamment d’amour pour passer au dessus de cela, ce ne pas de notre faute, ni de la leur d’ailleurs c’est juste une remise en question qui ne s’est pas faite ou pas assez d’amour inconditionnel.

Quand on commence par avancer dans la vie, nous faisons des choix,

Ils sont les notre, nous correspondent au moment où on les fait.

Je dis toujours que cela ne sert à rien de regretter les choix que l’on fait même si parfois on s’aperçoit que l’on aurait pas dû les faire, pour plein de raisons.

Il est préférable d’essayer de tirer partie de la situation dans laquelle on se retrouve pour avancer.

 

C’est ce qui fera la différence et créera un climat positif.

 

Nos choix nous représentent, mais ils sont aussi conditionnés par ce que l’on nous a transmis.

 

C’est un savant mélange qui va nous définir, notre personnalité fera la différence pour s’affranchir du regard des autres.

 

 

Alors êtes vous capable de faire vos propres choix en tout liberté ?

 

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