Phobies
Pourquoi renforcer l’estime de soi peut nous aider les à dépasser ?
Cet article fait partie du Carnaval d’article sur les phobies, organisé par Maria Médita du blog du même nom, suite à son témoignage concernant l’amaxophobie.
Comme vous le savez maintenant le but est de vous faire profiter de plusieurs articles et ainsi d’avoir plusieurs points de vue sur une même thématique, et je suis ravie d’y participer et je la remercie d’avoir pensé à moi.
Voici le lien ici pour vous permettre de voir les autres articles inspirants.
Un proverbe russe dit : La peur a de grands yeux !
Ce qui est parfois bien, car elle peut servir de « radar », donc à détecter les dangers avant les autres. Et cela permet de survivre en milieu hostile.
Mais, car il y a toujours un mais…
Quand on a peur et que cette peur nous paralyse, que cela devient compliqué, voir handicapant, alors on passe au stade de la phobie.
Selon Wikipédia
Une phobie (du grec ancien φόβος / phóbos, frayeur ou crainte) est une peur démesurée et irrationnelle d’un objet ou d’une situation précise.
Cette émotion, nous l’avons tous connue à un moment donné de notre vie, et ce, avec plus ou moins d’intensité.
Quand nous sommes confrontés à nos peurs, on perd le recul que l’on devrait avoir face à une situation.
Le timide par exemple, a la hantise de se retrouver au sein d’un groupe …
Alors imaginons qu’il doive se rendre à une soirée. Que va-t-il se passer dans sa tête ? Plein de choses, et souvent pas vraies !
Il va commencer par anticiper la soirée des semaines à l’avance, et construire tout un tas de trames pour anticiper les événements. Par exemple, il va imaginer, ce qu’il pourrait répondre dans telle ou telle situation, comment il devrait se comporter, quelle attitude adopter, la façon dont il devra parler, se tenir, quels vêtements porter etc. Au final, cela amplifiera son anxiété !
Bien qu’avoir peur soit normale, voire sain, il faut toutefois que cette peur soit « raisonnable », c’est à dire que l’on puisse se raisonner pour la canaliser. Sinon, on passe dans d’autres sphères.
La confiance en soi est le premier secret du succès
Ralph Waldo Emerson.
Mais pourquoi elle vient mettre une citation de confiance en soi et de succès ?!?!?
Eh ben parce ce que c’est lié. Enfin selon moi.
Je vous explique ce que j’en pense et cela n’engage que moi bien entendu.
La peur est une réaction normale pour nous tous, à moins d’être sociopathe !!! Elle permet de se protéger, et donc de ne pas faire n’importe quoi vis à vis des autres et de soi.
Cela étant, cette émotion doit rester raisonnée, sous peine de bloquer les apprentissages ou l’évolution d’une personne.
On a mis des mots sur les peurs, les phobies, parce qu’il faut bien arriver à les ranger par catégories, pour mieux les comprendre et les expliquer.
Quand j’ai étudié les fleurs de Bach, on m’a appris que le docteur Bach avait identifié « deux grands groupes de peurs » : Les peurs reconnues, ou identifiées, et les autres !
Le docteur Bach parle à ce sujet de peurs floues, d’origine inconnues. En fait elles ne sont pas vraiment inconnues, mais plutôt inconscientes.
Effectivement si l’on ne fait pas un travail d’introspection, on va avoir du mal à en trouver la cause.
Mais a-t-on vraiment besoin de toujours tout savoir ?
Parmi ces peurs ou phobies inconscientes, on peut citer la peur du noir, la peur de la peur, la phobie de la mort, la peur de prendre la voiture, la phobie de manger, etc…
Certaines de ces peurs, de ces phobies, que je viens de citer identifiées surgissent à la suite d’un choc qui, déséquilibre tout.
Si elles ne sont pas gérées correctement, ces émotions peuvent ensuite basculer dans la phobie ou les attaques de panique.
On dit que la phobie, “rend perméable les voies de la peur “
(je ne sais plus ou j’ai lu cela…)
C’est à dire que la peur coupe le circuit de transmission neuronale, et répond de façon directe et en priorité, a une action donnée.
En fonction des situations, et du degré de la peur, cela va plus ou moins bien se passer. Si la peur n’est pas enrayée, elle pourra se transformer en phobie.
Par exemple, si je ne suis pas très à l’aise avec les chiens, et que je me retrouve face à cet animal, je vais avoir peur et possiblement, développer la phobie des chiens.
Et ce simplement parce que mon cerveau va anticiper une situation de malaise et l’amplifier.
Parlons maintenant des effets de cette émotion sur le corps.
Comment ressentons-nous la peur, la phobie ?
C’est facilement identifiable, et parfois, avec des conséquences désastreuses…. Bouche sèche, sphincters qui lâchent, fuite, agressivité, pupilles dilatées, cœur qui bat fort, transpiration excessive, muscles qui se contractent, soit pour fuir ou parce que la phobie peut tétaniser…
Et vous avez toutes les jolies expressions qui vont avec tous ces symptômes : « Prendre ses jambes à son cou », « avoir le cœur qui sort de la poitrine », « ch.. dans son froc » etc….
La phobie est une peur exacerbée, amplifiée, irraisonnée.
Et dans les phobies, on trouve aussi des degrés …
Quand je travaille en EFT (mais c’est aussi le protocole) je demande sur une échelle de 1 à 10 le niveau de blocage lié à la peur, et ou à la phobie.
A quel degré selon la personne cela est handicapant pour elle, puis pour son entourage ?
Cela permet de mesurer, puis de quantifier l’émotion, ceci pour permettre de voir facilement l’évolution que va avoir le travail effectué, sur la phobie.
Comment naît une phobie ?
C’est votre cerveau qui commande et décide
Le cerveau va examiner une situation. En gros le cortex préfrontal va analyser les événements et évaluer ce qui est en train de se passer. Mais il va le faire avec des erreurs dans le traitement des données. Car, sous le coup d’une phobie, le cerveau est submergé, noyé dans des informations faussées.
L’éducation joue un rôle important dans le développement des phobies
Inconsciemment, les parents induisent leurs peurs dans l’éducation de leurs enfants.
On sait que certaines phobies peuvent avoir été transmises par les parents, qui eux-mêmes ont leurs propres démons à gérer.
Cette transmission se fait, même si en tant que parents, on fait attention à ne pas révéler ses peurs.
Quand un parent ne cesse de vous rabâcher qu’il faut faire attention, que c’est dangereux, qu’il faut être attentif, redoubler de prudence, ne pas faire n’importe quoi etc … cela est anxiogène et l’enfant s’en imprègne pour plus tard, adulte, le ressortir sous forme de peur, voire de phobie.
Parfois on retrouve dans le passé de certaines personnes phobiques des événements traumatisants.
Comme un accident de la route débouchant sur la phobie de la conduite, ou même des morsures aboutissant à une peur excessive des chiens, petits ou grands…
Certains analystes se basent sur les théories de Freud pour essayer d’expliquer l’origine d’une phobie.
En psychanalyse, il existe toute une symbolique cachée derrière les symptômes phobiques. Parce que l’on veut absolument chercher à savoir et expliquer.
On pense donc que les conflits inconscients sont liés à des problèmes de sexualité refoulés, ou à un traumatisme pendant l’enfance qui expliqueraient les troubles anxieux ou phobiques… Bah oui c’est Freud !!!
Cependant, la phobie survient le plus souvent sans qu’il y ait eu de traumatisme.
D’un point de vu plus « médical » on va dire que cela est un désordre chimique. Il y a deux grandes hormones liées à la phobie : la sérotonine et la dopamine (hormones qui sont, par ailleurs, impliquées dans beaucoup de dysfonctionnements)
Les traitements
Les phobies sont traitées de façon différentes en fonction de l’analyse qui sera faite et de votre souhait de traitement.
Pour certaines peurs comme le trac par exemple, si vous choisissez la voie médicamenteuse, on va traiter le problème avec des béta bloquants. Mais quand la peur grossit et devient phobie, on va s’orienter vers des psychotropes pour couper les neurotransmetteurs. Effet secondaires garantis…
Mais il existe d’autres solutions pour soigner la phobie.
Parce qu’il est vrai que se retrouver confrontées à l’objet de ses angoisses, cela n’a rien de particulièrement agréable, je le conçois.
Pendant très longtemps je ne pouvais pas prendre les ascenseurs… j’ai donc fait quelques années des steps hors salle de gym !!!! mais bon au bout d’un moment cela est devenu ingérable.
J’ai également vécu des attaques de panique quand j’habitais Marseille.
Pourquoi, je ne le sais toujours pas … Elles sont arrivées et reparties de la même manière…
C’est à dire sans que je sache pourquoi !
On arrive très bien à enrayer les phobies
En ce qui me concerne, la sophrologie, m’a permis de reprogrammer mon cerveau et d’accepter les choses, de façon concrète. Couplé aux fleurs de Bach je dois avouer que cela a fait un bon travail.
Alors ceci ne veut pas dire que si vous avez peur des araignées vous serez capable d’en prendre une dans votre main. Mais vous saurez gérer votre peur, votre phobie de façon à ne pas céder à la panique.
Comment vient-on à bout d’une phobie ?
Eh bien c’est comme le reste : en travaillant sur soi si l’on est courageux.
Ou alors, on peut éluder le problème jusqu’à ce que l’on se retrouve confronté à celui-ci et que l’on ne puisse plus faire autrement, ou encore en optant pour la solution chimique …
Cela laisse trois choix possibles !
Il paraîtrait que nous sommes 25% de la population à souffrir de phobie !
Et pourquoi ? Parce que nous sommes en manque de confiance et d’estime de nous !!!
C’est ce que je vous disais au début avec ma petite citation !
La confiance en soi est le premier secret du succès
Ralph Waldo Emerson.
Pour mettre fin une phobie, il existe maintenant de nouvelles techniques thérapeutiques, qui semblent donner de bons résultats, comme le casque virtuel.
Parce que nous sommes tous plus ou moins connectés maintenant, la médecine a récupéré ce côté virtuel pour soigner.
Il s’agit d’exposer le patient à l’objet de sa phobie par le biais de casques virtuels, puis à passer des paliers à passer, afin que le travail s’effectue progressivement. Ainsi petit à petit la personne va apprendre à gérer sa phobie.
On fait la même chose en sophrologie, et en visualisation mais sans le recours au casque virtuel !!! Le cerveau et l’imaginaire suffisent !
La thérapie virtuelle, comme la sophrologie, prend un peu de temps car il faut « reprogrammer le cerveau » en ôtant les mécanismes installés.
L’hypnose peut aller plus vite, mais tout dépend du type d’hypnose choisi. Si vous optez pour l’hypnose Ericksonienne, qui est proche de la sophrologie, les résultats seront eux aussi un peu longs (De 12 à 20 séances en fonction des individus).
On ne se sépare pas de ses phobies, on les apprivoise mais elles restent en nous, même si l’on a l’impression de guérir.
C’est pour cela qu’il est important de rester à l’écoute de ses ressentis, de son corps, de ses sensations.
Quand on est à l’écoute de soi, les mécanismes pourront être désamorcés plus vite et plus facilement.
Se mettre dans une situation sécuritaire, être en confiance et rationaliser.
La peur est la plus terrible des passions
parce qu’elle fait ses premiers effets
contre la raison, elle paralyse le cœur et l’esprit
Antoine de Rivarol
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