Le bonheur est-il dans la lenteur ?

Le bonheur est-il dans la lenteur ?

cet article fait parti de

“Lenteur rime-t-elle avec bonheur ?” proposé Violaine du blog 365 jeux en famille

Christophe André (mon chouchou pour ce qu’il écrit …) a dit :

Je me sens fort dans la vitesse et heureux dans la lenteur. 

C’est pourquoi je préfère la lenteur. 

Après avoir été vite, je préfère maintenant prendre mon temps ! Même si parfois cette lenteur dont je suis devenue une adepte m’exaspère dans certains cas.

Oui comme par exemple dans les files d’attentes, aux guichets. D’abord parce que je ne peux pas rester debout trop longuement et ensuite parce que pour le coup je trouve que je perds mon temps. Même si maintenant j’ai appris à optimiser ce temps que je trouve « perdu » en méditant par exemple.

Vous savez ce que l’on dit chassez le naturel et il revient au galop !…

Mouais pas top.

Il faut beaucoup travailler pour arriver à faire taire ses démons intérieurs. Mais avec force et conviction, on y arrive quand même et les mécanismes mis en place depuis notre plus jeune âge sont finalement vaincus.

Aujourd’hui je peux dire que, oui la lenteur rime avec bonheur pour moi.

Évidemment quoi de plus magnifique que de faire les choses à son rythme, sans être bousculé ?

Se lever avec son horloge biologique.

Ne pas avaler son repas sur le pouce, car le rendez-vous de 13H15 va arriver et qu’il faut boucler le dossier de M trucmuche avant qu’il ne vous dise que vous êtes incapable de vous organiser car vous êtes en retard sur le timing ….

On veut tout, tout de suite.

Maintenant à l’ère dans laquelle on se trouve tout va très vite.

D’un côté c’est bien, mais d’un autre bonjour le stress, et les maladies qui vont en découler…

En ce moment je vois passer beaucoup de personne avec des “burn out” !

On tire tellement sur la corde que ça vous claque en pleine figure.

Hé, aie heueee, mais ça fait mal !!!!

Du coup tout le monde veut se reconvertir pour être son propre patron 😉 et aussi, tout le monde se dit : maintenant je vais faire ce que j’aime et prendre mon temps.

Je vais enfin, prendre mon temps pour profiter de la vie. Parce que je vais être mon patron. Et je ferais ce que je voudrais, à mon rythme.

On a tous des questions existentielles qui nous taraudent.

C’est quoi le bonheur ? par exemple

Ou comme on le dit plus haut le bonheur rime-t-il avec lenteur ?

Car, oui nous cherchons tous le bonheur. C’est notre quête ultime. Quoi de plus agréable que d’être aligné ? Être en équilibre entre le dedans et le dehors.

Lorsque nous sommes dans la routine métro, boulot, dodo, où se trouve la place à l’épanouissement ?

Mais où se trouve le bonheur ?

Mais est-ce normal de courir derrière un bonheur qui semble nous échapper à chaque seconde ? Doit-on absolument se rentre malade, pour prendre conscience que le bonheur est essentielle à notre vie ?

Quand nous faisons les choses en pleine conscience, nous avons besoin de ralentir le rythme. Car la pleine conscience amène le « ici et le maintenant ». Même si l’Homme a du mal à être dans le « ici et le maintenant » car ce n’est pas sa nature.

Méditer, visualiser, ce que nous voulons nous oblige à nous poser.

Quand nous nous posons (Lapalisse en aurait dit tout autant) nous arrêtons de gesticuler dans tous les sens et de brasser de l’air.

Moi je suis spécialiste de faire Trois choses en même temps… oui c’est pratique mais qu’est-ce que c’est épuisant !!!!

Car le cerveau ne décroche jamais, on est sans cesse en mouvement. Et quand j’ai découvert le « mono tache » ça m’a fait tout bizarre.

J’ai pu enfin respirer correctement. Souffler prendre le temps de faire, de regarder, et non de passer à côté en disant ah oui il faut que je fasse ce truc-là oui c’est important pour moi, il faut que je le fasse mais alors quand est-ce que je vais bien pouvoir le caser dans mon emploi du temps ? … ? !!!!

Mais cette rengaine combien de fois, vous vous la répétez comme moi je l’ai fait ?

Et je l’ai tellement fait de fois qu’un jour mon corps m’a dit : tu m’embêtes à faire trop de chose à la fois si tu ne te modère pas, je vais t’obliger à ralentir.

Et il l’a fait. Si Si je vous assure Il a osé le faire ! Mon corps a pris le dessus sur mon cerveau … Et alors là, la cata !

Il a commencé d’abord par des petits avertissements, puis il a tapé fort. Ah oui c’est comme ça, que cela va marcher maintenant ? !!!!?

Bon d’accord ok. On va ralentir pas de souci. Pfffffffff

Enfin presque.

Car toujours la cata dans ma tête. Grosse résistance !

Ah ben oui, vous vous doutez bien que chasser le naturel ….. Il revient au galop.  Héhé !

Alors j’ai recommencé à aller vite vu que ça aller mieux en ralentissant, (vous me suivez 😉 ?)

En me disant que le bonheur était dans le pré ou presque…

Car, le bonheur est une chose qu’il faut a-ppri-voi-ser.

Il est timide, fugace, sensible, il n’aime pas les brutalités, ni le chaos.

Dès qu’il voit quelque chose qui lui déplait, il rentre dans sa coquille pour se protéger et vous laisse en plein désarrois avec votre vitesse, vos grands effets de manche et tout le toutim !!!!

Et bam patatra tout fou le camp à nouveau … Alors là, grand moment de solitude ….

Alors il n’y a plus qu’à recommencer et suivre pas à pas les indications. On fait une chose après l’autre, à son rythme, pas de stress, ni de bousculade, siouplé.

Et si quelqu’un dit quelque chose sur votre rythme vous prenez de la hauteur, du recul.

L’action donne de la satisfaction mais pas forcément du bonheur. Il ne faudrait pas faire l’amalgame.

Car ce n’est pas la quantité qui est primordiale.

Nous savons maintenant que c’est la qualité qui prime et la façon dont on fait les choses avec amour et bienveillance.

Et si le bonheur c’était de s’intéresser à ce que l’on fait. Et pas seulement de faire parce qu’il faut le faire.

Ne devrait-on pas pour être heureux, être plus dans l’être que dans le faire ?

C’est-à-dire : Être soi tout simplement. S’intéresser à son intérieur, à son rythme biologique pour avancer sereinement.

Avancer à son rythme un pas après l’autre, comme le fait un enfant, ne serait-ce pas cela la clé du bonheur ?

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