La base de la confiance en soi, c’est pouvoir dire sans être prétentieuse : Je suis efficace, donc je réussis. Cela vous laisse perplexe ? Les études portées sur la confiance intellectuelle apportent de nombreux résultats de recherche sur le succès. Mais aussi dans les relations sociales, le sport ou la carrière.
Ainsi, le fait de penser que l’on est bon dans un domaine améliore la performance. Et bien entendu, inversement, s’estimer mauvais « aurait » une tendance à la diminuer.
Le savez-vous ?
La croyance en son aptitude à réussir découlerait de quatre éléments :
- Son histoire personnelle face à l’échec ou encore de son succès dans des situations similaires.
- Mais aussi, les connaissances que l’on a, sur la façon dont les autres se sont eux-mêmes débrouillés.
- Puis, le soutien et les encouragements que l’on a reçus ou pas …
- Enfin, les émotions que l’on a ressenties et surtout si l’on s’est laissé envahir par le stress.
On est d’accord que la confiance en soi mais aussi la perception de ses capacités, sont un mécanisme de la réussite.
Elles confirment le rôle de la subjectivité dans nos succès et nos échecs.
Pourquoi certains adolescents sont-ils très populaires dans leur collège ? Et surtout pourquoi sont-ils reconnus comme tels ? Alors que d’autres ne s’estiment pas populaires… mais est vraiment la réalité ?…
La psychologue Kathleen Boykin McElhaney a suivi 160 jeunes à l’âge de 13 ans puis de 14 ans, en les interrogeant sur leur popularité perçue. Mais aussi sur leur intégration sociale et leur capacité à se faire des amis.
Ainsi, elle a découvert que les adolescents qui pensent être populaires choisissent naturellement une attitude positive et ouverte sur les autres. Du coup, leurs amis les voient comme plus sympas et recherchent donc leur compagnie.
Selon Kathleen Boykin McElhaney, la perception qu’ont les adolescents de leur propre réussite sociale serait un bon indicateur pour leur fonctionnement social, à l’âge adulte.
Ainsi, l’important est de croire en soi, peu importe, le domaine de réussite.
L’important est d’avoir une vision positive, ce qui donne un vrai plus. Et c’est encore plus vrai, surtout si l’on manque d’avantages.
Ainsi, pour séduire une femme, un homme a tout intérêt à se montrer confiant et sûr de lui. S’il arrive « tout timide » il ne mettra pas toutes les chances de son côté. L’inverse est bien entendu vrai aussi !
Donc la subjectivité va jouer un rôle important, pour la confiance en soi.
Ce qui m’amène à rebondir sur le stéréotype et l’effet de masse. Est-ce un allié ou alors un ennemi du succès et donc de la confiance en soi ?
L’effet de masse aura des répercussions sur les perceptions et les croyances. Ainsi le stéréotype ou l’effet de masse a des conséquences directes sur la réussite.
De ce fait, s’il est positif, il favorise la performance. Mais s’il est négatif, il plombera les compétences de la personne et mettra ainsi en danger sa réussite.
Chaque membre du groupe peut subir les conséquences de l’effet de masse, et ou du stéréotype de façon plus ou moins consciente.
Je vous donne quelques exemples. Ce sont les grandes idées reçues comme les femmes ne savent pas lire une carte routière, ou n’ont pas le sens de l’orientation… Si une femme pense comme cela dès le départ, effectivement elle aura des difficultés à lire une carte routière et se verra incapable de s’orienter correctement.
Un autre exemple, concernant cette fois, des personnes âgées. Elles réussiront moins bien dans un exercice où elles doivent faire appel à des souvenirs, surtout si elles sont au courant du stéréotype associant la vieillesse à une altération cognitive…
Ce phénomène puissant, que l’on appelle la « menace du stéréotype », a été prouvé par de nombreuses études. (Ce type de phénomène, conduit à l’extrême au harcèlement.)
Et très étonnamment, même les experts peuvent être victimes de stéréotype ! Du coup c’est un peu rassurant pour les communs des mortels !
Ainsi, les golfeurs de haut niveau deviennent moins performants, si on leur dit que leurs confrères, sont de moins bons golfeurs que les femmes qui exercent le même sport qu’eux.
Mais heureusement, l’inverse est vrai aussi. Alors un stéréotype positif pour un groupe ou un individu, aura tendance à augmenter la performance.
Par exemple, les Asiatiques sont considérés comme bons en maths, ainsi une femme asiatique aura une meilleure performance, si elle se considère avant tout comme asiatique, avant de se considérer comme une femme.
Si l’on suit cette logique, la réussite ne sera-t-elle, finalement qu’une simple affaire de perceptions et de stéréotypes ?
Malheureusement ou heureusement, au bout du compte, c’est très réducteur.
Hé bien sûr que non ! Cela ne se limite pas là.
Puisque d’autres choses sont aussi à notre disposition pour faire la différence et elles s’imposeront comme des clés du succès.
Ainsi, Tomas Chamorro-Premuzic indique que, plusieurs caractéristiques personnelles sont concernées dans la réussite. Il cite notamment « L’intelligence, la motivation, le charisme, les compétences sociales et interpersonnelles, et bien sûr la chance ! »
Mais, comment expliquer que des personnes intelligentes et compétentes vivent des échecs répétés ? Alors que d’autres individus, avec les mêmes atouts, voire moins, connaissent le succès ?
Si je vous parle d‘auto-sabotage... cela vous dit quelque chose ?
Connaissez-vous les raisons de l’auto-sabotage ?
Pour Jason Plaks, psychosociologue à l’université de Toronto, nous sommes parfois notre pire ennemi.
Ainsi ce chercheur a découvert la principale cause de l’auto-sabotage : une vision figée de ses compétences.
Lorsqu’un individu pense que ses capacités sont fixées et ne peuvent pas évoluer, il devient soucieux et tourmenté, lorsqu’il veut réussir dans une nouvelle activité.
Donc au lieu d’être motivé par son succès, il sera désorienté et ne saura pas gérer son succès.
Nous verrons dans une prochaine chronique, l’auto-sabotage et ses mécanismes.
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4 commentaires sur “La base de la confiance en soi.”
Merci pour cet article. La confiance en soi c’est vrai c’est une des raisons du succès ou pas. Et l’auto sabotage inconscient qui nourrit le syndrome de l’imposteur. J’aime beaucoup travailler sur la confiance en soi qu’on peut développer. 😊
Merci pour ton retour. Le syndrome de l’imposteur est une chose qui pourrie la vie à beaucoup de monde 😉
C’est bien de travailler dessus pour évacuer ses peurs, ses doutes.
La subjectivité face à l’échec ou le succès, c’est tellement ça. Personnellement, je pense bannir le mot échec de mon vocabulaire. Ce n’est que des apprentissages et des étapes pour arriver à la ou je veux aller.
Je partage ton avis l’échec reste une chose subjective. Effectivement les échecs, sont des paliers et/ou des étapes comme tu le dis, à passer.
Sans échec pas d’apprentissage puisqu’il est là pour nous faire comprendre les choses et nous faire progresser. Merci pour ton avis. 🙂