Carnaval d’article Par Sonia du Blog Cosmetisse-afro.com
Faire de sa différence une force
La différence
Et si faire de sa différence était quelque chose de positif. Si tirer de ce que l’on pourrait dire une “faiblesse” et prendre le contre-pied devenait un atout ?
C’est loin d’être facile. Mais ce n’est pas si difficile que cela y parait.
La différence entre ce que tu es et qui tu veux être réside dans ce que tu fais !
“inconnu”
Faire de sa différence une force.
Car tout, est une question de perception, de ressenti.
Dans la vie à quoi aspirons nous le plus ?
Au bonheur, à la réussite.
Comment y arriver ?
En travaillant sur nous. Comme on dit !
Nous voulons évoluer. Et pour cela nous allons nous forger des valeurs, on va faire son apprentissage de la vie. Et dans cet apprentissage nous allons avoir des choses à résoudre. Nos expériences vécues.
C’est ce qui va nous permettre d’avancer.
La différence vous pouvez me dire que c’est aussi une question de regard.
Surtout celui de l’autre.
Et je vais vous répondre oui et non
C’est vrai que l’image que va vous renvoyer l’autre est importante, mais je vous demanderais qu’elle image renvoyez-vous ?
C’est parce qu’il y a des préjugés que l’on est différent.
En fonction du lieu où l’on se trouve nous serons normaux ou pas.
Notre monde est régi par des communautés. L’être humain a besoin de s’identifier pour avoir un repère et c’est tout à fait légitime. Mais chacun de nous avons des repères différents.
Ce qui est différent, étranger ou bizarre pour notre perception, fait peur. Dès lors, nous aurons peur de la différence des autres, si elle ne nous est pas familière.
Mais, je suis, et c’est paradoxal, à la fois similaire et différent(e) en fonction de la communauté dans laquelle je vais évoluer.
Et tour à tour je deviens identique puis différent(e).
J’ai vu passer un article il n’y a pas si longtemps de deux enfants. Et l’un des petits garçons voulait être « coiffé » comme son copain pour que leur professeur ne puisse pas faire la différence. Trop mignon. Non ?
En tant qu’adulte on voyait bien la différence de ces deux enfants.
Mais les enfants eux ne voyaient rien. Deux enfants dans l’insouciance de leur âge 🙂
Ils n’avaient pas encore ce regard qui va faire la différence.
La différence reste pour moi une question de perception.
Et parfois cette différence devient une force. Un atout.
Car cela oblige la personne à penser, raisonner différemment pour arriver à un résultat.
Sans doute que s’il n’y avait pas cette « différence » les enjeux ne seraient pas les mêmes. Et sans doute que s’il n’y avait pas de différence il n’y aurait pas d’enjeux.
Nier que la différence n’existe pas n’est pas non plus une bonne chose.
Dans la maladie par exemple. On ne peut pas nier qu’il y a quelque chose qui nous fait nous sentir différent.
À la suite d’une amputation, on ne pas dire que c’est comme avant. Car il y a une différence de fonctionnement. Mais la vie suit son court.
Certaines personnes comme Anne-Cécile Ratsimbason ont choisi de faire du stylisme médical.
Anne-Cécile Ratsimbason conçoit des vêtements et accessoires à la mode qui estompent les effets visibles des pathologies. Car elle crée des sous-vêtements adaptés aux prothèses mammaires, des ceintures élastiques pour les diabétiques, des vêtements faciles à enfiler pour les personnes en fauteuil roulant, etc
Ainsi elle a choisi de faire de la différence une force en combattant les préjugés pour aider les autres.
Je vous laisse découvrir aussi sur le site de France 2 différentes vidéos illustrant la différence : une sur l’albinisme, le stylisme médical avec Anne-Cécile Ratsimbason, puis une décoratrice de prothèse auditive Delphine Ici
Bien souvent nous ne voyons pas que la différence, le handicape peut-être un atout, une force.
Nous avons souvent peur de ce qui ne nous ressemble pas. Ainsi la peur de l’inconnu s’empare de nous.
Dans notre façon de penser, d’appréhender les choses, nous avons des aprioris, nous portons des jugements, souvent sans vraiment se rendre compte que nous jugeons.
J’ai découvert un autre portrait celui de Jérôme Adam.
Ainsi des personnes comme Winnie Harlow ou encore Kanya Sesse ont su tirer parti de leur différence. Tout le monde ne deviendra pas célèbre parce qu’il ou elle est différent(e). Mais ceci pour illustrer que la différence peut-être et devrait être un atout, une force et non pas l’inverse.
Les préjugés sont ce qui nous empêchent de voir au-delà de ce qu’il y a, à voir.
Faites la différence et combattez les préjugés.
6 commentaires sur “Différence et si c’était votre force ?”
Merci pour ton article, il est inspirant avec tous ces portraits de personnes qui font vraiment la différence par leur courage. C’est vrai que nous sommes tout le temps dans le jugement, difficile de s’en défaire si on n’en est pas conscients. Comment protéger nos enfants de ce lavage de cerveaux? C’est un de mes questionnements afin de pouvoir protéger leur innoncence.
Dans notre monde préserver innocence d’un enfant le plus possible est selon moi pas facile. Avec les moyens qui certes nous facilitent la vie, mais qui nous annihilent, comment pouvons nous les protéger pleinement. Je comprend ton questionnement. Merci Létizia pour ton témoignage.
Merci pour ton très intéressant article qui aborde de nombreuses notions liées à celle de “différence”. En effet, “différence” va souvent avec préjugé, perception, peur etc… J’avais aussi beaucoup aimé l’histoire innocente de ces deux enfants qui se trouvaient identiques étant coiffés de la même façon…
Oui, faisons la différence et combattons les préjugés pour en sortir grandis!
Merci Emeline pour ton témoignage. En prenant conscience des choses peut-être arriverons nous à faire la différence !
Bonjour Pascalle,
La belle histoire de ces deux enfants, me rappelle celle de deux jumaux qui étaient dans ma classe… Ils étaient différents parce que jumeaux et donc “objets de curiosité et de jalousie”… beaucoup d’entre nous auraient rêver d’avoir “un double”, “un miroir”, “un confident et meilleur ami”… Eux se vivaient comme un seul être unique et fusionnel… D’ailleurs je ne me souviens que du prénom d’un seul: Romain… Ils s’habillaient de la même façon, se coiffaient de la même façon, ils étaient dans la même classe. Mais un jour survint le “drame”, le directeur de l’école avec l’accord des parents avait décidé – dans l’intérêt des enfants afin que chacun développe SA personnalité – de les séparer l’un dans une classe et l’autre dans une autre…. Ce fût difficile pour les garçons qui attendaient impatiemment que sonne l’heure de la récré.
Gémeaux je me rêvais différent je me voulais deux, eux jumeaux se voulaient différents et se rêvaient un…. Quelque soit la situation, l’humain est ainsi fait qu’il est toujours insatisfait… Alors qu’il suffit de changer de logiciel pour être heureux de son sort. Il vaut mieux être heureux avec ce que l’on a, que malheureux avec ce que l’on n’a pas.
Bisous
Jissé
J’ai été touchée par cette histoire de ces deux enfants, comme pour les autres d’ailleurs. Peut-être parce que c’est l’innocence de l’enfance qui parle. Dans l’enfance notre regard n’a pas encore été altéré. C’est ce qui est bien. Nous devrions regarder les choses plus souvent avec le regard d’un enfant. Profiter du moment présent, l’enfant est dans le présent, le passé n’est pas et le futur encore inconnu. A bientôt JC biz